Le gars... astronomique.

Le gars... astronomique.

Produits


La noix de coco.

La noix de coco.



C'est quoi donc, au fait ? :

L
a noix de coco est le fruit du cocotier, un des représentants de la famille des palmiers .

Les cocotiers sont des palmiers au tronc élancé qui peuvent atteindre une hauteur de 25 m.
Leur base gonflée se termine par une couronne d'immenses feuilles en forme de plumes : les palmes.
Le cocotier, qui pousse en bordure de plages, porte des grappes de drupes vert pâle.
A l'intérieur de celles-ci, on trouve 5 à 6 noix de coco (ou coprah), à différents stades de maturité.
Ce sont donc de véritables régimes de 10 à 20 fruits qui se trouvent sous l'aisselle de ces grands arbres.
Mûres, les noix de coco tombent au sol.

Une noix de coco peut mesurer jusqu'à 30 centimètres de diamètre et peser en moyenne 1 à 1,5 kg (voire plus !).
Chaque noix est constituée d'une première écorce fibreuse et brune, appelée épicarpe.
Ses fibres résistantes et imputrescibles sont d'ailleurs utilisées dans les pays producteurs pour confectionner des cordages, des tapis...
Sous celle-ci se cache une coque brune très dure, appelée endocarpe.
C'est à l'intérieur de ses parois que se trouve la pulpe comestible de la noix de coco, qui porte le nom d'albumen.
Et à l'intérieur de la cavité, enfin, repose la fameuse eau de coco, un liquide clair et trouble.

Prix : environ 0,50 centimes d'euros à la pièce.

Historique :

Fruit exotique de la famille des palmacées, la noix de coco est originaire de Malaisie.
Elle est considérée par les hindous comme la forme la plus pure d'offrande aux dieux.
Ne possède-t-elle pas en effet trois yeux, les deux yeux physiques de l'homme et son troisième œil, symbole de la conscience ?

Découverte par Marco Polo au début du XIVème siècle, ce n'est que 200 ans plus tard que le monde occidental finit par la connaître.
Elle emprunte son nom à l'italien cocho qui signifie coque.

Usages médicaux :

L
'eau de jeunes noix de coco fut utilisée, dans des conditions d'isolement ne permettant pas l'accès à des soins médicaux suffisants, comme solution sucrée en injection intraveineuse.
C'est un liquide stérile, proche du profil du plasma sanguin, et des solutions d'électrolytes sont produites par les laboratoires pharmaceutiques.
Ce type d'utilisation est rapporté au cours des guerres du XXème siècle en milieu tropical, aux Iles Salomon, et par un médecin de Polynésie française, pour réhydrater un grand brûlé de l'île de Tubuaï : le patient a survécu.

Usages cosmétiques :

L
'huile de coco est une huile alimentaire de très bonne qualité, riche en acides gras. Elle peut donc être consommée directement.
Elle entre dans la fabrication de graisses végétales et de margarines.
Elle est également beaucoup utilisée pour la fabrication des savons (dont elle augmente le pouvoir moussant), des détergents, des plastiques et des cosmétiques.
Utilisée en petite quantité sur les cheveux, elle a un pouvoir revitalisant et les fait briller.
En Inde, elle est utilisée en massages du cuir chevelu, dans le but d'épaissir et de protéger les cheveux.

Comment choisir une noix de coco ? :

C
hoisir une noix de coco lourde et bien pleine, sans fêlures.
Les yeux doivent être intacts et surtout pas moisis.

Conservation :

Conserver la noix de coco
entière jusqu'à deux mois à température ambiante.
Par contre, une fois ouverte, la pulpe s'oxyde vite et doit absolument être mise à l'abri dans de l'eau fraîche.
Malgré tout, il n'est guère possible de la garder plus de 24 heures 00 au réfrigérateur.

R
âpée, elle reste disponible pendant plusieurs mois, protégée dans un récipient hermétique.

Consommation :

Il faut consommer la noix de coco
après avoir procédé à sa périlleuse ouverture.

Bien qu'elle soit délicieuse à croquer, fraîche, c'est une fois râpée qu'elle est le plus couramment utilisée.
Ainsi, elle se glisse dans les plats de viandes et de poissons, notamment dans les currys de poulet ou de bœuf.
C'est d'ailleurs un ingrédient phare des cuisines indiennes, indonésiennes, africaines et
sud-américaines.
De quoi apporter une touche d'exotisme à vos repas.
On peut également les parsemer sur des salades à base de fruits de mer et crustacés car leur mariage est divin.
Dans les desserts, elle est aussi parfaite.
Entremets au chocolat, à la banane... elle se glisse dans toutes les pâtisseries mais aussi dans les biscuits.
Elle se parsème aussi sur des crêpes ou des gaufres nappées de chocolat fondu, ou encore sur des coupes de glaces.

L'eau de coco, quant à elle, est une délicieuse boisson désaltérante
Cela dit, elle peut servir en cuisine et notamment se substituer à l'eau de pochage d'un poisson, qui s'aromatisera délicatement de son goût.
De même, on peut l'utiliser pour cuire le riz, ou encore comme marinade pour les viandes et les poissons.
Par ailleurs, ne pas confondre pas eau de coco et lait de coco.
Le lait de coco n'est pas naturel, car il est réalisé à partir de la pulpe mixée et pressée avec de l'eau bouillante.
Quant à la crème de coco, c'est du lait bouillant qui remplace l'eau.
C'est avec ce lait ou cette crème que l'on peut réaliser de savoureux cocktails softs, ou alcoolisés comme la fameuse piña colada.

Comment ouvrir une noix de coco ? :

L
'ouverture de la noix de coco ne devrait pas trop poser de problèmes si vous suivez la technique suivante :


                Percer deux de ses yeux à l'aide d'un tournevis et d'un marteau.


          Vider l'eau, puis la filtrer avant de la réserver pour une utilisation ultérieure.


           A l'aide d'un marteau et d'un objet tranchant, ouvrir la coque en deux.
                                  Les créoles utilisent une hachette.
                     (Il est possible de placer la noix dans un four chaud                    
                   pendant une dizaine de minutes afin de l'ouvrir en deux).


                       Prendre soin de rincer la noix de coco avant de
                         détacher sa chair à l'aide d'un couteau pointu.


Saison :

Produite principalement en Côte d'Ivoire, en République Dominicaine, mais aussi à Ceylan, au Kenya et aux Philippines, elle est disponible tout au long de l'année sur les étals des marchés bien qu'elle soit plus abondante de Novembre à Février.

La p'tite connerie du Gars :

                                           V
ous savez kissélui ?

                                

                                       Yannick "Noah de coco" ! ! ! . . .

19/09/2009
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La tomate cerise.

La tomate cerise.



C
ette année, « la Meuf du Gars » a décidé de végétaliser la terrasse qui a été achevée à la fin de l'été précédent.
« Le Gars » s'est donc lancé dans la confection de jardinières relativement volumineuses (avec ses deux mains gauches ! ! ! . . .) pour « meubler » cette terrasse.
« La Meuf du Gars » a entrepris ses plantations en alternant à la fois les feuillages et les couleurs.
Elle a planté 3 pieds de tomates cerises à titre ornemental et expérimental.
E
xpérience réussie mon capitaine, car la récolte est plus que fructueuse.

C'est quoi donc, au fait ? :

L
a tomate est l'un des légumes les plus cultivés au monde.
L
a tomate cerise est une variété de la tomate, cultivée comme cette dernière pour ses fruits de taille réduite consommés comme légumes.

L
a taille des fruits varie de celle d'une cerise à celle d'une balle de golf, tandis que leur forme généralement sphérique peut aussi être oblongues.

L
a couleur est le plus souvent rouge à maturité.

I
l en existe des variétés à fruits jaunes, ainsi que de nombreuses autres variétés.


Comment qu'ça pousse c'truc-là ? :


D
e culture facile, elle ne nécessite que peu d'entretien.
D
ans le potager ou au jardin, mais également sur un balcon ou une terrasse, cette plante aura l'avantage d'être également très décorative.

L
es tomates cerises achetées en « godets » se plantent au printemps ou au début de l'été.
    - Plantez-les dans un endroit ensoleillé et plutôt abrité du vent.
    - Respectez un espace d'environ 80 cm environ entre chaque pied.

Ca c'récolte comment ? :

L
a hauteur des pieds varie entre 80 et 140 cm.
Les tomates cerises arrivent à maturité en été (certains fruits peuvent arriver plus tardivement).
Laissez mûrir sur le pied, mais il est possible de les cueillir et les faire mûrir dans votre garage ou sur une bordure de fenêtre.


Qu'est c'qu'on en fait après ? :


L
a tomate cerise se consomme crue, en apéritif, en salade ou bien en gratin.
Vous pourrez aussi en faire de délicieuses confitures.
Les tomates vertes vous donneront une confiture ferme et très délicieuse
(Une petite pensée pour « Schou-schou » dont un des films cultes est « beignets de tomates vertes »).
Les tomates rouges sont moins appréciées, car la confiture obtenue est quelquefois plus "farineuse".

Conservation :

I
l faut éviter à tout prix de les mettre au réfrigérateur.

L
'idéal est de les mettre dans un endroit relativement frais mais pas trop sec.




La p'tite connerie du Gars :

V
u la taille « du Gars », il pourrait obtenir le label A.O.C. de « Le Gars cerise » ! ! ! .
. . Ah ! Oh C'est pas con, ça ! ! ! . . .

S
i ça arrivait demain « matin », ce serait la « cerise sur le Gars tôt » ! ! ! . . .


13/08/2009
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L’abricot de Mercurol.

L'abricot de Mercurol.



C'est où donc, Mercurol ? :

M
ercurol est un village de la Drôme situé à proximité de Tain l'Hermitage dans lequel « la Fillasse du Gars » (celle qui est bleue ! ! ! . . .) se rend courant juillet pour la récolte des abricots.

Un ami qui habite à proximité appelle ce village MercurOM, car prononcer MercurOL lui donne de la fièvre et lui fait monter . . . le mercure.
Imaginez-le prononcer ; MercurePSG ! ! ! . . .

C'est quoi donc, au fait un abricot ? :


L'abricot est le fruit d'un arbre appelé abricotier qui appartient, comme les pruniers, à la famille des prunus.
C'est un fruit charnu, de la famille des drupes (fruits charnus à noyaux tel que la pêche, la cerise ou l'olive).
Sa chair est sucrée, juteuse, orangée et ferme.
Sa teneur en provitamine A est élevée, c'est elle qui donne la couleur orangée à la peau, dont la couleur peut aller du jaune piquetée au rouge, est parfois de « taches de rousseur » et se mange.
La couleur rouge n'est pas gage de maturité et l'abricot ne mûrit plus après sa cueillette.

De forme arrondie, l'abricot possède un noyau dur contenant une seule grosse amande.
Dans certains pays, comme le Pakistan, on consomme également l'amande située dans le noyau de l'abricot.
Cependant, il faut préciser que celui-ci contient une petite quantité d'acide cyanhydrique (ou cyanure d'hydrogène, c'est-à-dire le principal constituant du gaz Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz allemandes de la deuxième guerre mondiale).
Concrètement, l'ingestion de quelques amandes de noyau d'abricot est sans danger, mais le fait d'en manger plusieurs dizaines fait courir un risque mortel.
A éviter, donc, par précaution . . .


Prix : de 1,50  à 2,50 euros environ au kg. suivant la période.


Historique :

L'origine du mot « abricot » vient du grec « abros » qui signifie « délicat » en référence à la fragilité du fruit.
Le nom a évolué du latin au français via l'arabe et le catalan.

L
'abricot est originaire du Nord-Est de la Chine où il aurait été domestiqué il y a plus de 4000 ans.
Un siècle avant notre ère, les légionnaires romains l'ont introduit sur tout le pourtour méditerranéen, en Grèce et en Italie. Toutefois, il ne fera son apparition en France qu'au XVème siècle, mais, soupçonné de donner la fièvre, sa consommation est abandonnée.
Sa culture ne réapparaitra véritablement que trois siècles plus tard, grâce au jardinier de Louis XIV qui a planté des abricotiers à Versailles.

L
a France
est le deuxième pays producteur d'abricots en Europe.
En 2007, la production française a été de 166 900 tonnes contre 514 065 tonnes pour l'ensemble de l'Europe, soit une part de 32.5%.
Au niveau européen, la France se retrouve, en tonnage, après l'Italie et devant l'Espagne et
la Grèce.

La
récolte :


La récolte débute en juin et se poursuit jusqu'au mois d'août avec un pic de production entre la fin du mois de juin et la mi-juillet.


Utilisation :


Il faut choisir les abricots
mûrs et à point pour bénéficier de toutes les qualités nutritives et gustatives.
Plutôt qu'à sa couleur, qui ne reflète guère sa maturité, il faut se fier à son odeur très parfumée et à sa souplesse au toucher.
Un abricot cueilli ne mûrit plus.


Conserver les abricots
au frais mais pas au réfrigérateur, qui leur fait perdre leur saveur.

Fragiles, ils devront être rapidement consommés, deux ou trois jours maximum après l'achat.
L'abricot supporte en revanche bien la congélation (couper en deux le long du sillon, retirer le noyau et déposer les moitiés sur une plaque pour les congeler).

L'abricot se consomme
généralement nature, lorsqu'il est frais, en fruit de table ou en salade.
Il accompagne volontiers le fromage blanc et la crème glacée, réduit en purée ou en coulis. Il est aussi très savoureux en tarte (poser alors les oreillons côté peau afin de ne pas détremper la pâte), en crumble, en charlotte ou en mirliton (pâte garnie d'un appareil crémeux et parsemé d'amandes effilées).
Les oreillons, eux, se prêtent à de jolies cuissons, tout simplement revenus dans un peu de beurre et de sucre, ou enfermés en papillote dans le four.
Ils peuvent être relevés d'épices, telle que la vanille, la cannelle, la badiane ou de menthe et de basilic.
La pectine que renferme l'abricot le rend parfait pour la réalisation de compotes et de confitures.


Santé :


L'abricot est riche en bêta-carotène connu pour améliorer la vision nocturne.
La vitamine B qu'il contient est dans le fruit sec deux à trois fois plus abondante que dans le fruit frais.
C'est pour cette raison que les sportifs en consomment lors des compétitions.
En médecine chinoise, l'abricot sec est conseillé pour traiter l'anémie, l'asthme et les sensations de gorge sèche ou de soif.


La p'tite connerie du Gars :

Dans le patois de Mercurol, il paraît que le panier que l'on utilisait pour ramasser les abricots se nommait : « Del Ben é un abourricot » ! ! ! . . . 
     - Del Ben     : la benne, le cabas, le "panier"  (ou pas niais) . . . 
                         La légende le disaient le roi du "panier" à 3 points (personne n'en n'a 
                         jamais vu ! ! ! . . .) .
     - Abourricot : référence aux ânes (le panier se porte sur le dos) et aux abricots.

La particularité de ce panier est qu'il se nettoie avec de l'eau : « Del Ben é auto-écolo ».
Le week-end, il se nettoie avec toutes sortes d'alcool « Del Ben é auto-alcoolo »
(garder une bassine à proximité).

Cet « Abourricot » se trouve dans un « abrico . . . quet » avec à l'intérieur : une « amande . . . in » ! ! ! . . .

Comprenne qui pourra, car « j'ai rémis » la barre très haute, à 198 cm. ! ! ! . . .

La p'tite info du Gars :

« 
Abricot » est également un mot d'argot qui désigne le sexe féminin.

Certes, mais « Abourricot » ne désigne pas du tout le sexe masculin . . .


05/08/2009
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Le gingembre.

Le gingembre.



C'est quoi donc, au fait ? :

L
e gingembre est une plante originaire d'Asie dont on utilise le rhizome (tige souterraine) en cuisine et en médecine traditionnelle depuis plus de 5000 ans.

I
l est surtout cultivé en Inde, Chine, Indonésie, Nigeria, Népal, Bangladesh, Thaïlande et aux Philippines.

Cette plante apprécie une exposition ensoleillée et une atmosphère humide.
S
a croissance est rapide, et la multiplication se fait par division des rhizomes.


T
out comme le vin, le gingembre possède ses « crus », car la qualité et la saveur de ses racines varient d'un pays producteur à l'autre.
    - Le gingembre jamaïcain est le plus répandu dans les épiceries françaises,
      car il est apprécié pour son arôme délicat.

      I
l est surtout consommé frais pour aromatiser des plats et des boissons.
    - Le gingembre australien est surtout utilisé pour les confiseries en raison de sa
      saveur très citronnée et sucrée.
    - Le gingembre de Chine est d'une grande qualité mais il est interdit en France en
      raison de son traitement au dioxyde de soufre.


P
rix : environ 6,00 euros au kg.


Historique :


L
e nom de « gingembre » vient du sanskrit (langue indo-européenne) "shringavera", qui signifie « en forme du bois du cerf ».
C
e mot a donné le latin "zingiber", dont dérive le français "gingembre", apparu au
XIII ème siècle.

Le gingembre fut l'une des premières épices orientales à être consommées en Europe, puisqu'il y fut amené par des marchands arabes peu avant le début de notre ère.

S
a consommation se développa particulièrement en France au Moyen Age, notamment en raison de ses propriétés médicinales.


Utilisation :


L
e gingembre est une épice très employée dans un grand nombre de cuisines asiatiques, et en particulier dans la cuisine indienne.

Il est aussi utilisé en Occident dans la confection de desserts comme le pain d'épice.

L
'utilisation du gingembre varie d'une région du monde à l'autre :

    -
En Europe, il est principalement utilisé pour cuisiner des pâtisseries et des
      confiseries, ainsi que pour aromatiser des boissons.

    -
En Inde, on cuisine le gingembre pour relever les viandes, les poissons, le riz et les
      purées de légumes. Il sert également à parfumer le thé.

    -
En Chine et au Japon, on l'utilise surtout frais, émincé dans les potages, les
      marinades et les courts- bouillons. Il sert aussi d'assaisonnement pour les
      poissons.
      Dans ces pays, on le croque même parfois entre deux plats pour se nettoyer le
      palais.

    -
Dans tout le Sud-est asiatique, le gingembre confit dans du sucre est la friandise la
      plus répandue.


L
e gingembre possède une saveur légèrement citronnée.

I
l est consommé frais, en poudre ou confit dans du sucre :
     - Frais, on l'utilise râpé ou haché dans les soupes, les plats de poissons, les plats
       sautés et les currys.

     -
On peut également le faire confire pour l'intégrer à un dessert.


O
n trouve le gingembre tout au long de l'année au rayon des fruits et légumes exotiques.

I
l faut choisir une racine bien ferme, d'une couleur brun clair.

S
a chair doit être jaune pâle, juteuse et très odorante.

Le gingembre frais peut être conservé plusieurs semaines au réfrigérateur.
Il faut toutefois éviter de le mettre dans le tiroir à légumes, car l'humidité qui y règne risquerait de favoriser les moisissures.
Il est également possible de le congeler et en sortir un morceau pour le râper au moment de le cuisiner.
Dans ce cas, ne pas décongeler le gingembre, car il se ramollirait et serait difficile à râper.


Usage médicinal :


L
e gingembre est souvent utilisé à usage médicinal.
O
n lui reconnaît principalement les vertus suivantes :
    - Il est tout d'abord réputé pour favoriser la digestion.
    - C'est un anti-migraineux n'ayant pas d'effet négatif.
    - Il soulage de la cinétose (maladie des transports).
    - Les femmes chinoises consomment traditionnellement de la racine de gingembre
      pendant la grossesse pour combattre la nausée du matin.
    - Plusieurs études sur l'homme mettent en évidence des propriétés dans le
      soulagement de la nausée post-opératoire.
    - Il a un effet protecteur sur la muqueuse gastrique.
    - Il combat les insuffisances biliaire et pancréatique.
    - Il fait baisser les taux de cholestérol, de triglycérides sanguins, d'acide gras et de
      phospholipides.
    - Il a une action anti-inflammatoire, soigne en particulier la douleur et les symptômes
      des rhumatismes inflammatoires.
    - Ses composés antioxydants permettraient de prévenir les maladies
      cardiovasculaires et certains cancers.
    - Le gingembre a enfin une réputation sulfureuse, car on lui confère des vertus
      aphrodisiaques.


La p'tite connerie du Gars :

S
i en soirée « Madame » fait très attention à sa ligne, elle pourra se permettre un petit « écart calorique » s'il y a un plat aromatisé au gingembre au menu.
L
es vertus aphrodisiaques (si cela s'avère réel) lui permettront peut-être de reperdre ces calories à l'issue du repas ! ! ! . . .


07/05/2009
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Le panais.

Le panais.



C'est quoi donc, au fait ? :

Le panais long est un légume racine qui appartient à la même famille que la carotte.
D
'une couleur blanchâtre, il est beaucoup plus riche en vitamines et minéraux que cette dernière.
Le
panais se récolte de juillet à octobre (semi de printemps), de mars à avril (semis d'automne).

P
rix : environ
2,30 euros au kg.

Historique :


Le nom du panais « pastina » est un dérivé de « pastus » qui signifiait
« nourriture » dans l'antiquité.
T
rès apprécié des romains, il remplaçait la pomme de terre avant que celle-ci ne soit importée en Europe.
Récemment remis au goût du jour, ce légume était déjà cultivé au moyen-âge, notamment dans les monastères.


Utilisation :


L
e panais se consomme cru ou cuit, comme la carotte, le salsifis ou le navet :

  - Cru, on peut le déguster râpé en salade, accompagné d'une vinaigrette.
 
    O
n reconnaît la saveur sucrée de la carotte et le goût prononcé du navet.
 
    U
ne fois le panais pelé, la chair noircie au contact de l'air. 
    Il faut donc le laisser tremper dans de l'eau citronnée.
 
  - Cuit, le panais peut se consommer en soupes, potages et pot au feu.

    I
l supporte tout type de cuisson et accommode n'importe quelle viande
    ou poisson.

    I
l est le plus souvent utilisé comme complément ou condiment à cause de
    sa saveur assez vive.

    L
e panais se cuit comme la pomme de terre et peut être préparé en purée
    ou gratiné au four.

    C
uit, son goût est proche de celui du navet et du céleri rave.


La p'tite connerie du Gars :


C
hez les « brétons », les taches de rousseur s'appellent des « taches de panais ».
M
éga rien à voir avec l'histoire ! ! ! . . .


C
ela dit, bien qu'étant un peuple de pêcheurs, ce ne sont pas les « brétons » qui ont inventé le « poisson . . . panais » ! ! ! . . .


03/04/2009
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